Usual Suspect et digression sur 007

Il y avait longtemps que nous n’avions pas parlé cinéma, plus depuis le Labyrinthe de Pan 😉

Voici donc mon 2e film présent dans mon top ten : Usual suspect de Bryan Singer.

Comme beaucoup de personnes, le dénouement m’avait laissé sur le c…

Même si ce n’est pas le premier film de Singer, c’est grâce à ce dernier que le garçon s’est fait connaître ! Casting brillant, idée de génie, tourné en 35 jours et pour un budget de 4 millions de dollars.

Fausses pistes, interprétations brillantes (Spacey en tête) et choix inspiré du réalisateur pour ceux-ci, je ne me lasse pas de le revoir même si je connais la fin. A chaque fois, je m’intéresse au jeu d’un des participants, je regarde avec plaisir le défunt Pete Postlethwaite ou Benicio Del Toro qui crève l’écran avec son personnage borderline ou Byrne tout en retenue.

Par contre, depuis, j’ai moins accroché aux autres films de Singer, rattrapé par la machine Hollywoodienne

A propos de Benicio Del Toro, la première fois que je l’ai vu c’était dans un James Bond (une autre de mes marottes) « Licence to kill » avec Timothy Dalton (pour moi le Bond le plus pur parce que le plus proche des livres et en plus d’une beauté vénéneuse). Il interprétait l’homme de main de Sanchez (Robert Davi), devenant le plus jeune adversaire de Bond, c’était un de ses premiers rôles et déjà là, il marquait les esprits, il avait bien compris le côté psychotique de son personnage.

James Bond, je ne m’en lasse pas, j’ai la collection chez moi et je me rends compte que c’est vraiment une histoire de famille cette franchise car contrairement à ce qui a été dit Maud Adams n’est pas la seule à avoir cumulé les 007 😉 (L’homme au pistolet d’or et Octopussy)

Allez un petit jeu, vous pourrez vérifier :

Eunice Gayson apparait dans Dr.No et Bons baisers de Russie puisqu’elle joue la conquête de Bond à Londres.

Dans le même Dr.No, apparition de Félix Leiter, agent de la CIA qui est un des deux personnages qui a le plus changé d’apparence au fur et à mesure des films : ici, c’est Jack Lord qui s’y colle, suivront Cec Linder (Goldfinger) ; Rik van Nutter (Thunderball) ; Norman Burton (Les diamants sont éternels) ; David Hedison (Vivre et laissez mourir) et il revient des années plus tard dans Permis de Tuer ; John Terry (Tuer n’est pas jouer) et enfin Jeffrey Wright (Casino Royale et Quantum of solace), bref, il a été blanc, noir, jeune, vieux…

L’autre personnage qui évolue est le célèbre Blofeld : il apparait pour la première fois sous les traits ou plutôt la silhouette d’Anthony Dawson dans Bons baisers de Russie et Thunderball, ce même Dawson était déjà connu par les fans de 007 car il est le professeur Dent dans Dr.No.

C’est Donald Pleasence qui lui donne son visage pour la première fois dans On ne vit que deux fois ; ensuite Telly Savalas prend la suite dans Au service secret de sa majesté. Charles Gray reprends le rôle dans les Diamants sont éternels, ce même Charles Gray qui jouait un allié de 007 dans On ne vit que deux fois (personnage : Henderson), ensuite dernière apparition du personnage dans Rien que pour vos yeux on ne voit pas le visage puisqu’il meurt enfin.

Revenons aux multiples apparitions 😉

Bons baisers de Russie : arrivée de Walter Gotell qui joue Morzeny, l’instructeur russe de Grant. Il prendra du galon par la suite en devenant Gogol à partir de l’espion qui m’aimait 😉

Toujours dans bons baisers Martine Beswick interprète une des gitanes qui se battent pour revenir dans le rôle de Paula dans Thunderball 

Un comédien débute modestement dans On ne vit que deux fois en jouant un ingénieur de la NASA : George Baker, il deviendra commandant de sous-marin dans l‘Espion qui m’aimait.

Joe Don Baker a commencé comme méchant dans The Living daylight en interprétant  Whitaker et est devenu agent de la CIA Jack Wade à partir de Goldeneye

Enfin, le dernier que j’ai repéré est Robert Brown qui joue l’amiral Hargreaves dans l’Espion qui m’aimait pour devenir l’amiral Myles Messervy alias M à partir de Octopussy avant de passer le relais à Judi Dench 😉

Bon amusement 😉

Le feu de la sor’cière / James Clemens

Bon et bien comme le livre de ma pointure doit arriver par PIB, je vais donc attaquer le défi par une corvée, si si et cette année il y en a deux !

Je m’explique, je n’ai jamais réussi à m’intéresser à l’héroïc-fantasy, les  mages etc… mais bon, c’est une des demandes du défi et je vais donc retenter l’expérience…deux fois… On pourra pas dire que j’ai pas essayé 😉

Ben la première tentative rate son coup, ça s’arrange pas ! Et la traduction n’a rien voir avec ça, je tire même mon chapeau à Isabelle Troin, à sa place je me serais écroulée sur ma page !

Le feu de la sor’cière/James Clemens. – (Les bannis et les proscrits ; 1). – Milady. – ISBN 9782811200404

 

Auteur :

James Clemens, né à Chicago en 1961, a grandi dans le Midwest et la campagne canadienne, rêvant des grandes aventures qui l’attendaient de l’autre côté du champ de maïs et du ruisseau. Vétérinaire installé en Californie, il n’a cessé d’inventer des histoires depuis son enfance. Le Feu de la sor’cière fut le premier de ces best-sellers traduits en une douzaine de langues.

 

Résumé :

Il y a cinq cents ans, les ignobles Carnassires de Gul’Gotha ont envahi Alasea. Mais lors d’un ultime acte de rébellion, trois mages se sacrifièrent pour créer un grimoire magique qui sera la clé de la destruction du Gul’Gotha. Elena a la marque de la Sor’cière : sa main devient rouge sang le jour de ses premières règles. C’est plus qu’il n’en fallait au Seigneur noir pour la prendre en chasse, s’acharnant sur elle comme sur sa famille qui paiera un lourd tribut. Et tout cela à cause de ce don auquel elle-même ne tenait pas tant que ça. Ainsi, son monde est bouleversé, et elle doit fuir pour une longue quête mouvementée, épaulée par une troupe de personnages étonnants (un guerrier immortel manchot, un «métamorphe» coincé sous la forme d’un humain chétif, etc.). Aventures palpitantes teintées de noirceur, et portées par le combat intérieur que doit livrer Elena femme contre Elena Sorc’ière aux pouvoirs terrifiants.

 

Avis :

Je ne comprends pas le plaisir que certains auteurs de fantasy ont à compliquer les noms des personnages, de lieux ou de mettre des  » ‘  » partout pour faire genre ! Je m’étais dit « allez vas-y ça sera peut-être différent de ce que tu as déjà tenté de lire dans le genre auparavant  » mais non, je ne suis même pas arrivée au bout et je bénis le fait de ne pas l’avoir acheté mais emprunté à ma belle-sœur !

Impossible de me plonger dans l’histoire, style poussif, trop descriptif, impression de dés pipés dès le départ (j’ai l’impression que pour la jeune Elena ça va être mission impossible) tant les « méchants » semblent invincibles !

Je sais bien qu’elle n’a pas choisi son destin mais dans le genre nana plaintive, elle décroche une palme, je pense que c’est en partie ça qui me bloque, pas moyen de m’attacher à elle !

Parfois aussi l’impression que l’auteur goupille bien les éléments pour que ses héros arrivent à leur fin ou que les choses tournent à leur avantage, même momentanément !

Les seuls points positifs sont :

– les scènes d’action, qui permettent de mettre en scène des bestioles intéressantes 🙂 et qui relancent une peu l’intérêt

– le fait que l’auteur n’a pas fait de ses personnages des êtres tout blanc ou tout noir, chacun d’entre eux porte sa part d’ombre et ça c’est un plus à mon avis.

– raconter l’histoire du point de vue du conteur, extérieur aux évènements permet un certain détachement mais comme il est sous-entendu dès le départ que l’auteur est un menteur, on pourrait douter de la « véracité » de ceux-ci 😉 Les aventures des différents protagonistes se font en parallèle et on passe des uns aux autres sans trop de souci.

Malgré ça, j’ai décroché, allant le plus loin possible pour donner mon avis mais lu en diagonale pour voir la fin de cet épisode.

 

L’heure du loup /Robert McCammon

L’heure du loup /Robert McCammon. – Milady. – ISBN 9782811200169

 

Auteur :

Né en 1952 à Birmingham (Alabama), ancien journaliste, il écrit depuis les années 80, se spécialisant dans l’horreur, son premier vrai roman fut la malédiction de Bethany qui revisite le mythe des Amazones.

 

Résumé :

Michael Gallatin est un as de l’espionnage, un séducteur, mais surtout un loup-garou.

Capable de se transformer à la vitesse de l’éclair, de tuer silencieusement et avec une incroyable férocité, il a déjà donné un aperçu de ses talents en Afrique contre Rommel.

Il doit maintenant s’acquitter de la plus dangereuse et de la plus célèbre des missions : découvrir qui se cache derrière l’opération « Poing d’Acier », le mieux gardé des plans secrets nazis.

 

Avis :

Et bien, heureusement pour moi, j’ai commencé à lire Robert McCammon avec ce livre-ci car j’ai lu par après la Malédiction de Bethany et là j’ai absolument pas accroché ! Comme quoi, la production d’un auteur est parfois très disparate ou plutôt mes goûts n’accrochent pas à l’ensemble d’une œuvre et je dirais, Dieu merci 😉

J’ai beaucoup aimé ce livre car il a réussi à donner une autre approche du loup-garou, mêlant espionnage, Histoire (car on sent quand même qu’il a fait des recherches) et fantastique. L’intrigue se tient parfaitement et m’a plus de bout en bout. L’écriture est très masculine, il va droit au but, pas trop de fioritures mais en même temps ça colle parfaitement à l’ambiance espionnage du bouquin.

Pourtant, je dois bien avouer que ça démarrait mal, le prologue est comment dire… pas lent mais le style n’y est pas, on se demande si l’auteur n’est pas comme un diesel, dur au démarrage mais bon heureusement l’action rebondit aux cours des chapitres.

Le roman alterne entre le passé de Michael, enfants d’aristocrates russes, devenu loup-garou et son existence d’espion avec sa mission en cours.

Langage, scènes assez brutes de décoffrage et puis aucun lien apparent entre les deux histoires qui se croisent vont sans doute en dérouter plus d’un mais pour moi, c’est un bon livre qui vaut la peine d’être découvert !

 

 

 

Jaz parks s’en mord les doigts / Jennifer Rardin

Voilà j’entame ma dernière ligne droite pour le défi lecture 2011 et je profite de la ré-édition de deux séries chez Milady pour en faire la pub car elles en valent vraiment la peine et elles n’ont pas eu de chance lors de leur premier essai.

Il s’agit des séries « Jaz Parks » de Jennifer Rardin et « Kate Daniels » de Ilona Andrews.

Alors, j’en fait la pub parce que ces deux demoiselles se détachent quand même des héroïnes de la bit-lit actuelle proposée par les différents éditeurs, c’est pas de la romance sirupeuse, au contraire, toute deux sont des filles avec un sacré passé, qui n’ont pas froid aux yeux et qui font preuve d’humour !

Voici donc d’abord Jaz Parks

Jaz Parks s’en mords les doigts / Jennifer Rardin. – ISBN 9782811200244. – Milady

Attention, ceci est la référence de la première édition, les couvertures étaient vachement mieux à l’époque, ne vous fiez absolument pas aux  actuelles qui donnent l’impression de lire un Harlequin ! Le visuel ne correspond donc pas au contenu.

Résumé :

Je m’appelle Jaz Parks. Mon patron, Vayl, est né en 1744 en Roumanie, où il est… mort. Entre les mains de son épouse, qui plus est. Une vampire. Mais c’est de l’histoire ancienne. Pour l’heure, Vayl travaille à la CIA, où il exerce son plus grand talent… celui d’assassin. Moi? Je l’aide. Évitez de me traiter d’assistante, ou je vous en colle une. Vayl et moi devons éliminer un chirurgien esthétique de Miami lié au terrorisme. Mais notre mission se complique lorsqu’on découvre qu’il est de mèche avec un salopard aux pouvoirs surnaturels capables de mettre l’Amérique à genoux…

L’auteur :

Jennifer Rardin est originaire de l’Indiana, née en 1965 et décédée en 2010. Elle a un diplôme de littérature anglaise.

Avant de devenir écrivain, elle a travaillé pour une chaîne de télévision et comme pédiatre mais a toujours ressenti l’attrait de l’écriture qui l’a amenée à rédiger trois romans. Bien qu’elle n’ait jamais cru que ses trois romans ne soient d’un niveau d’un professionnel de l’écriture, « Je crois qu’ils avaient besoin d’être écrits. Vous ne pouvez pas vous perfectionner si vous ne pratiquez pas ».

Lors d’une conversation enjouée avec son mari, elle lui confie qu’elle « adore les vampires ». Il lui suggère qu’elle devrait utiliser ce thème pour écrire des romans. Jennifer ne s’attendait pas à une réponse sérieuse, car elle estimait que « tout avait déjà été écrit à leur sujet » et qu’« il n’y avait plus rien à en dire ». Après un nouvel encouragement de son époux, elle fit une quatrième tentative. Cela donna Jaz Parks, série de fantasy urbaine.

Avis :

A l’époque de la première parution, j’étais tombée sous le charme de cette fille qui a son franc parlé, un humour assez vache de temps en temps et qui doit assumer un passé lourd, toute son ancienne équipe ayant été massacrée sous ses yeux ! Il en résulte des absences et surtout des dialogues intérieurs avec sa grand-mère décédée qui joue aux cartes avec des personnes divers et variés comme par exemple Sitting Bull ou Abraham Lincoln, un peu la voix de la sagesse pour une fille qui fonce souvent avant de réfléchir ! De plus, ses relations avec son partenaire vampire donnent lieu à un choc des générations assez réjouissant !

Sa famille se compose de son jumeau, dans la partie lui aussi ; un père ancien militaire, diabétique et porté sur le sucre qui a gardé de bons contacts un peu partout et une sœur qui détonne dans le paysage, car elle est normale (enfin du moins dans les 4 volumes parus jusqu’ici), mariée, mère de famille…

Alors évidemment, comme les histoires sont plus centrées sur l’action et pas sur la relation qui se développe très lentement entre Jaz et Vayl, ça risque de ne pas plaire aux amatrices de romances bit-lit qui voient la fille tomber dans les bras du vampire au bout de 20 pages mais moi justement c’est ce qui me manquait, car c’est de plus en plus répétitif ce genre de bouquin ! Donc merci à Milady de parfois éviter de tomber dans la facilité !

 

Bref, peu de temps mort, de l’action, peu de romance (Dieu merci), une nana bien de son époque avec une bonne dose d’humour … vivement le 5 (en espérant que les ventes marchent bien 🙂 )

Bushido / Michel Koeniguer

Restons un peu dans le monde de la BD 😉

Voici la série qui m’a permis de rencontrer un mec très bien : Michel Koeniguer, un gars qui vit dans une région de pinard ne doit pas être foncièrement mauvais … C’est le cas et vivement qu’il revienne nous faire coucou qu’on aille se boire un coup.

Bon, bref, parlons de Bushido ! Pourquoi bibi a-t-elle aimé ? D’abord à cause de l’histoire, celle d’un tueur de la Mafia italo-américaine qui se découvrant condamné décide de retourner dans son pays natal le Japon ! En même temps, pas évident pour lui qui est le résultat de la rencontre d’un soldat américain et d’une japonaise ! Ni tout à fait américain, ni tout à fait japonais, avec tous les non dits et préjugés que ça comporte !

Évidemment, son patron veut bien le laisser partir mais il va devoir faire un dernier contrat ! En voyant la cible, John refuse et les ennuis commencent venant aussi bien des States que du Japon…

L’histoire est ponctuée par les flash-back de John sur son enfance, l’orphelinat, … et se tient sur trois tomes au scénario donc bien ficelé.

Ensuite, j’ai bien aimé le dessin, direct, sans fioriture, très enlevé de Michel qui sert très bien les scènes d’action

Au final, un bon moment lecture

Tartarin de Tarascon / Alphonse Daudet

Ahhhh le souvenir ému des lectures scolaires obligatoires ….

Voici donc mon premier classique, on démarre en douceur avec un petit Daudet

Tartarin de Tarascon / Alphonse Daudet.- Gallimard Jeunesse.- 186 p. – ISBN 9782070513758


Ce livre a été écrit en 1872.

Auteur :

Alphonse Daudet est né à Nîmes en 1840. Auteur prolifique de contes, nouvelles, poésies, il est aussi un des fondateurs de l’Académie Goncourt, paradoxalement il meurt avant de pouvoir en être membre.

C’est en 1864, lors d’un séjour à Fontvielle, qu’il rassemble des chroniques provençales qui seront le cadre de départ de ses fameuses Lettres de mon moulin qui paraîtra en 1869.

C’est le point de départ véritable de toute son œuvre qui ne s’arrêtera qu’à sa mort des suites d’une maladie incurable de la moelle épinière en 1897.

Résumé :

Tartarin est un petit bourgeois de Tarascon, robuste et tendant à l’obésité. Il vit tranquillement dans une maison aux parfums d’exotisme, faisant ses délices de Fénimore Cooper et rêvant à d’extraordinaires aventures. Sa réputation repose sur des récits de voyages et d’aventures plus ou moins inventés. Mais enfin il se décide :  grand chasseur, il ira à la chasse au lion en Afrique. Les aventures commencent et de retour Tarascon l’accueillera en triomphateur.

Avis :

Alphonse Daudet est un auteur truculent, il ne manque que les parfums lorsqu’on lit ses chroniques provençales 😉

Tartarin de Tarascon est une des premières lectures obligatoires que j’ai dû faire dans le secondaire et j’en garde un très bon souvenir. Le côté vantard du héros principal qui en fait se révèle plus qu’il ne le pense avec ce voyage vers l’Afrique tout en gardant un côté pathétique car vraiment son lion…. plus miteux que ça …

Tartarin c’est Don Quichotte et Sancho dans le même personnage, il se rêve grand, vivant des aventures géniales et au final il reste avachi dans ses babouches… Paradoxe vivant je vous dis !

Évidemment, le récit a vieilli, autre temps autre mœurs mais c’est un peu ma madeleine de Proust et je lui pardonne bien volontiers, le langage suranné et les expressions qui ne sont plus de mises (ex. « nègres ») ou les clichés de l’époque sur le « bon sauvage »

Au final, un livre qui se lit vite et qui ne mange pas de pain

Sachez enfin qu’en 1962, Francis Blanche réalisa et interpréta le grand aventurier avec une belle distribution : Bourvil, Cowl, Galabru, Maillan…