Tartarin de Tarascon / Alphonse Daudet

Ahhhh le souvenir ému des lectures scolaires obligatoires ….

Voici donc mon premier classique, on démarre en douceur avec un petit Daudet

Tartarin de Tarascon / Alphonse Daudet.- Gallimard Jeunesse.- 186 p. – ISBN 9782070513758


Ce livre a été écrit en 1872.

Auteur :

Alphonse Daudet est né à Nîmes en 1840. Auteur prolifique de contes, nouvelles, poésies, il est aussi un des fondateurs de l’Académie Goncourt, paradoxalement il meurt avant de pouvoir en être membre.

C’est en 1864, lors d’un séjour à Fontvielle, qu’il rassemble des chroniques provençales qui seront le cadre de départ de ses fameuses Lettres de mon moulin qui paraîtra en 1869.

C’est le point de départ véritable de toute son œuvre qui ne s’arrêtera qu’à sa mort des suites d’une maladie incurable de la moelle épinière en 1897.

Résumé :

Tartarin est un petit bourgeois de Tarascon, robuste et tendant à l’obésité. Il vit tranquillement dans une maison aux parfums d’exotisme, faisant ses délices de Fénimore Cooper et rêvant à d’extraordinaires aventures. Sa réputation repose sur des récits de voyages et d’aventures plus ou moins inventés. Mais enfin il se décide :  grand chasseur, il ira à la chasse au lion en Afrique. Les aventures commencent et de retour Tarascon l’accueillera en triomphateur.

Avis :

Alphonse Daudet est un auteur truculent, il ne manque que les parfums lorsqu’on lit ses chroniques provençales 😉

Tartarin de Tarascon est une des premières lectures obligatoires que j’ai dû faire dans le secondaire et j’en garde un très bon souvenir. Le côté vantard du héros principal qui en fait se révèle plus qu’il ne le pense avec ce voyage vers l’Afrique tout en gardant un côté pathétique car vraiment son lion…. plus miteux que ça …

Tartarin c’est Don Quichotte et Sancho dans le même personnage, il se rêve grand, vivant des aventures géniales et au final il reste avachi dans ses babouches… Paradoxe vivant je vous dis !

Évidemment, le récit a vieilli, autre temps autre mœurs mais c’est un peu ma madeleine de Proust et je lui pardonne bien volontiers, le langage suranné et les expressions qui ne sont plus de mises (ex. « nègres ») ou les clichés de l’époque sur le « bon sauvage »

Au final, un livre qui se lit vite et qui ne mange pas de pain

Sachez enfin qu’en 1962, Francis Blanche réalisa et interpréta le grand aventurier avec une belle distribution : Bourvil, Cowl, Galabru, Maillan…

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