Relic de Preston et Child

Relic/Douglas Preston et Lincoln Child. – J’ai lu. – ISBN 9782290014257

Ça c’est la cover que je possède et pas la cover du poche actuel

Ahh ben puisque dans les livres de la section imaginaire on peut évoquer des monstres, en voici un bien saignant, bien juteux : le Mbwun

Alors pour vous donner une petite idée du visuel de la bête, voici un superbe dessin trouvé lors de mes recherches d’illustrations

Sympa hein ! Je trouve aussi et attachant avec ça l’animal ! Il nous aime tellement, nous les humains qu’il ne résiste pas à l’envie de nous décapiter pour dévorer les parties du cerveau qui produisent les hormones ! Faut ce qui faut…

Pourquoi en parler et bien parce que j’adore Preston et Child et surtout leur personnage Pendergast, agent du FBI de son état, limite albinos, toujours bien fringué, avec on le découvre assez vite une intelligence au-dessus de la moyenne et des moyens financiers à l’avenant !

Le film qui en a été tiré était pas si mal mais hélas zappait complètement le personnage (trop difficile pour les spectateurs de s’y attacher, de s’identifier à lui, sais pas…)

L’écriture à quatre mains peut être problématique mais là, on sent la complicité des deux auteurs, c’est vraiment agréable à lire et leurs histoires sont bien construites, toutes sont des polars ou des thrillers fantastiques (surtout au début de la série)

Ce que j’aime dans ce tome, c’est le mélange légende ancienne, avancées scientifiques avec l’extrapolateur et l’utilisation de l’ADN, un excellent suspens, un monstre des plus intéressant, et puis surtout une galerie de personnages des plus divers (scientifiques, flics, journaliste, attachant ou pas…)

Comme je l’ai dit, l’écriture à quatre mains est soignée, même si on reçoit beaucoup d’informations, celles-ci ne se perdent pas dans les méandres du récit et s’imbriquent parfaitement les unes aux autres.

L’autre personnage important du livre est le musée, les auteurs ont pris quelques libertés avec le Musée d’histoire naturelle de NY en lui ajoutant un dédale de couloirs, le transformant en véritable labyrinthe avec ses « catacombes » mais quand on sait que NY est bâti sur une succession de couches de tunnels divers, ça reste très crédible !

Résumé :

Une équipe d’archéologues massacrée en pleine jungle amazonienne… Les caisses contenant leurs découvertes acheminées au Muséum d’histoire naturelle de New York… et oubliées dans un sous-sol.

Meurtres au Muséum d’histoire naturelle de New York

Quelques années plus tard, le musée annonce une exposition consacrée aux superstitions et croyances mystérieuses des peuples primitifs. Mais les préparatifs sont troublés par une série de crimes aussi sanglants qu’inexplicables.

Le criminel : un homme ou une entité inconnue ?

Une menace terrifiante hante les couloirs et les salles du Muséum, un meurtrier d’une force et d’une férocité inouïes. On parle même d’un monstre. De quoi éveiller la curiosité d’Aloysius Pendergast, du FBI, expert en crimes rituels…

Auteurs :

Douglas Preston :
Né dans le Massachusetts en 1956, diplômé de littérature anglaise, il a démarré sa carrière en tant qu’auteur et éditeur pour le Muséum d’Histoire Naturelle de New York. Il a également enseigné à l’Université de Princeton.
Durant ces huit années passées au Muséum, il a écrit son premier livre de non-fiction. A la même époque , il fait la connaissance de Lincoln Child, rencontre déterminante pour sa carrière d’écrivain.

Lincoln Child :
Il est né en 1957 dans le Connecticut.
Diplôméde littérature anglaise, Lincoln Child a été responsable éditorial aux éditions St Martin’s Press à New York avant de se consacré entièrement à l’écriture.

Le roi des méduses /Igor SZALEWA (scénario) et Thierry SEGUR (Dessin)

Le Roi des Méduses

Date de parution : 01/09/1997 . – ISBN : 978-2-84055-162-1. – (Terres de légendes)

Résumé :

Une nuit, la fille aînée d’un pêcheur, double parfait de la défunte sultane, est enlevée par les méduses et entraînée dans le harem sous-marin de leur souverain, monstrueux tyran qu’un ardent désir anime et embrase. Dès lors, le sultan, prêt à tout pour retrouver celle qui lui rappelle tant son épouse, et le roi des méduses qui s’est épris de la belle humaine, s’affronteront dans un duel sans merci qui mettra en danger leurs royaumes respectifs.

Auteurs :

Igor Szalewa est né en 1966 à Paris. Après des études littéraires à la Sorbonne, pendant lesquelles il écume les librairies, il se tourne alors vers la littérature espagnole : Cortàzar, Quiroga, Nicolas Guillèn, etc… Il approfondit ses connaissances en linguistique, poétique, esthétique.  Ce grand lecteur apprécie tout autant Pérec que Flaubert, avoue être influencé par Robert Pinget et Pierre Bettencourt cet écrivain et sculpteur facétieux, premier éditeur d’Henri Michaux.  Ce jeune homme décidé a jadis été grand consommateur de bandes dessinées : Pif-Gadget, Spirou, les Marvel Comics, L’Écho des Savanes, Fluide Glacial et (À Suivre). Il reste un aficionado de Franquin, du Gotlib des Rubriques-à-Brac et des Rhâa Lovely, de Manara, de Giuseppe Bergman, de John Buscema et de Pratt… Hormis sa participation à l’album des 10 ans des éditions Delcourt, Le Roi des Méduses est sa première BD.

Thierry Ségur est né le 11 février 1964 à Fort-de-France, en Martinique. Très tôt, il vient vivre en métropole, et s’installe à Paris où il suit les cours des arts appliqués de l’Ecole Duperré. En 1986, il débute sa collaboration avec Casus Belli, le premier magazine national de jeux de rôle et de simulation, en créant avec Bruno Chevalier, le personnage de Kroc le Bô. Les Éditions Delcourt le remarquent, et c’est en novembre 1987 que sort La Saison des Cendres, premier volet de la série Légendes des contrées oubliées, scénarisée par Bruno Chevalier. Le troisième et dernier tome de la série paraît en mars 1992 et marque sa consécration.  Cette trilogie fait partie des séries fondatrices de l’heroic fantasy en bande dessinée. Indisponibles séparément, les trois albums ont été republiés dans une belle intégrale. Thierry Ségur travaille également dans la publicité, l’illustration et réalise les story-boards des films de Christophe Gans. Son dernier album de bande dessinée, Le Roi des méduses avec Igor Szalewa, d’après une courte nouvelle de Pierre Bettencourt, remonte à 1997 !

Avis :

En BD, c’est d’abord le dessin qui m’attire, y a rien à faire, je dessine moi-même et donc y suis plus sensible. C’est en travaillant chez Multi-BD lors de mes études que je suis tombée sur ce one-shot. Tout de suite l’ambiance graphique m’a happée et la mise en image de ce conte de Pierre Bettencourt était pour moi géniale. Envoutante par les couleurs choisies, sachant qu’il n’est jamais aisé de dessiner le milieu sous-marin, de lui donner vie et relief et là, Thierry Ségur y arrive magnifiquement. Et sa galerie de personnages propose certaines « gueules » qui ne laissent pas indifférent. Maintenant, les goûts et les couleurs 😉

C’est une histoire pour rêver, se laisser porter par son imaginaire mais je dirais que ce qui « sauve » l’album c’est clairement le dessin, car le scénar est peu confus. Pourquoi ? Parce qu’il est très difficile d’adapter une nouvelle dont on est pas soi-même l’auteur, on a donc parfois une impression de « trous » dans l’histoire et c’est un peu dommage. Mais c’est une belle histoire d’amour et une vision particulière des relations humaines.

Je lui donne un bon 7,5 /10